Comment raconter des histoires marrantes dans un monde en crise qui n’est pas marrant ?
Entouré de cinq autres «phénomènes du cirque», l’artiste Nikolaus s’y ingénie sous un vieux chapiteau bancal et oblique. Un chapiteau qui ne tient pas. D’ailleurs, un chapiteau, ce n’est pas fait pour durer… Artistes et public partagerons donc tous son destin.
Bienvenue dans un monde où rien ne marche !
Tout est à céder, tout est à vendre.
Le banc sur lequel tu es assis, tu peux partir avec… tout doit disparaître !
Comme c’est marqué en grandes lettres au-dessus de l’entrée.
Et toi, spectateur, sur ton banc qui ne tient pas, tu dois te lever, te rasseoir, bouger à gauche, bouger à droite trouver un équilibre précaire avec tes voisins. Tu dois déménager, errer dans une maison hantée, tu dois lorgner à travers des trous, assister à des poésies parfaitement interdites, tu dois trouver ta place, sur un autre banc bancal. Bref, tu dois participer au naufrage de ce cirque de fin du monde. Et puis tu dois évacuer les lieux avant que tout s’écroule !
Et là, miracle ! C’est incroyablement beau, c’est incroyablement marrant !
Dans un monde fragile, précaire, incertain et dangereux, c’est l’essence même du cirque qui sublime ses attributs en beauté. Rien de plus précaire qu’un équilibre sur une main. Rien de plus dangereux que le ballant d’un trapèze qui transpercera le chapiteau au-dessus du public. Rien de plus touchant que l’enthousiasme du clown face à une situation sans issue !
Une apocalypse joyeuse à partager !
Une idée de
Nikolaus
Mise en scène :
Christian Lucas
Avec :
Nikolaus
Noémie Armbruster
Julien Cramillet
Mathieu Hedan
Scénographie :
Raymond Sarti
Assisté de :
Jean Baptiste Hardoin
Benjamin Fanni
Création Lumière :
Hervé Gary
Collaboratrice Artistique :
Berangère Gros
Régie générale :
Yannos Chassignol