Découvrez l’univers incroyable de Johann Le Guillerm, un orfèvre dont les attractions et les inventions
lui valent d’être désigné comme le “Léonard de Vinci” du cirque contemporain.
Issu de la première promotion du Centre national des arts du cirque, Johann Le Guillerm crée sa compagnie Cirque ici en 1994. Récompensé par le Grand Prix National du Cirque (1996), le Prix des Arts du Cirque SACD (2005) et le Grand Prix SACD (2017) pour l’ensemble de son travail, depuis 2001, seul en piste, l’artiste interroge l’équilibre, les formes, les points de vue, le mouvement et les métamorphoses. Une œuvre protéiforme, aux confins du cirque, de la science et des arts plastiques, qu’il matérialise sous son chapiteau à l’aide de machines ou objets façonnés pour maitriser les turbulences atmosphériques et les équilibres instables. Entre cabinet de curiosité et cirque d’objets, Terces est un livre ouvert sur un monde de perceptions et d'expériences.
Après Secret en 2003 et Secret (temps 2) en 2012, Terces est sa troisième mouture.
Anagramme de “secret” ou conjugaison du verbe “tercer” qui signifie labourer pour la troisième fois, Terces détourne les codes liés aux agrès, au risque, à “l’exploit”, et nous fait plonger davantage dans l'espace du “laboratoire”.
Conception, mise en piste, interprétation : Johann Le Guillerm
Création et interprétation musicale : Alexandre Piques
Création lumière : Hervé Gary
Régie lumière : Lucien Yakoubsohn
Régie piste : Anaëlle Husein Sharif Khalil, Julie Lesas, Franck Bonnot en alternance avec Paul-Emile Perreau
Régie générale : Alexandre Laffitte
Costume : Paul Andriamanana Rasoamiaramanana assisté de Mathilde Giraudeau
Constructeurs : Silvain Ohl, Jean-Marc Bernard
Assistante construction : Pauline Lamache
Copyright : Philippe Laurençon
La presse en parle
"Cette nouvelle création nous entraîne avec bonheur dans l'univers unique de ce poète des forces de l'attraction. Une œuvre rare et précieuse."
Mediapart
Par accumulation, la constance avec laquelle les idées sont poursuivies, l'élégance des artefacts dont certains sont de véritables objets d'art, l'aura quasi magique qui entoure ces machines qui se meuvent sans moteur et parfois sans action visible de l'homme, finissent par produire quelque chose d'insaisissable, d'extra-ordinaire. Et n'est-ce pas cela qu'on appelle "poésie" ?
Toute la culture
"Perché sur des bottes pointues et portant un cache poussière sur son torse nu, Johann Le Guillerm adopte un costume à la sombre patine digne du vestiaire d’un lone rider héritier de la mythologie du western.
Sous chapiteau, sa piste divise l’espace en deux hémicycles pour relier, à la manière d’un podium, des coulisses opposées. Composée ainsi, la scène permet le défilé de ses prototypes animés comme autant de bêtes de scène constituant une capricieuse ménagerie qu’il présente à la manière d’un dompteur."
THEATRE(S)