Le vide c’est quelqu’un qui ne fait que monter et descendre
C’est quelqu’un qui
s’accroche à ce qui tombera
C’est quelqu’un
qui cherche le vertige, mais le vertige recule
C’est quelqu’un qui
se met dans le
vide
C’est quelqu’un
qui constate l’ironie du cirque
Au premier jour il y avait une corde. Maintenant il y a sept cordes qui
s’échappent du sommet de la coupole du Cirque-Théâtre. Plus quatre autres,
tendues en travers d’un violon. A quinze mètres de haut, Fragan Gehlker s’élance,
s’agrippe, grimpe, dégringole… et
regrimpe encore, inlassablement. Son
périple est parsemé de mécanismes qui se
déclenchent pour provoquer, accélérer ou freiner sa chute.
Et si la corde lâche, qu’est-ce qui se passe ? A cette hypothèse tragique, Fragan
oppose sa grâce ludique et entraîne le public complice dans un jeu fait de
situations cocasses, d’anxiété et d’excitation.
Performance ou spectacle ? Difficile de décrire cette forme
étonnante, drôle et profonde où on peut autant voir une relecture extrêmement
physique du mythe de Sisyphe.
D'une rare intensité, Le Vide nous fait nous interroger sur l’absurdité de la vie, la résistance d'un radio-cassette, et sur les quinze mètres de vide sous celui qui peut tomber.
Vertigineux et intense, un moment incroyable !
Un spectacle écrit par
Fragan Gehlker, Alexis Auffray et Maroussia Diaz
Verbèke
Avec
Fragan Gehlker et Alexis Auffray
Dramaturgie
Maroussia Diaz Verbèke
Créations Lumières
Clément Bonnin
Costumes
Léa Gadbois-Lamer
Régie générale
Adrien Maheux
Diffusion
Anna Tauber