En Chine, l’art de la marionnette à gaine est un art ancestral qui se transmet au sein de quelques familles. Héritier virtuose de cinq générations de marionnettistes et maître incontesté de la discipline, Yeung Faï est le dernier dépositaire de ce savoir historique et fragile.
Hand Stories, c’est une histoire de mains. Celles de Yeung Faï avant tout, mais aussi celles de son père, de ses frères. C’est l’histoire de sa famille, à la destinée hors du commun. Du bout des doigts, il balaye l’histoire de la Chine et nous raconte l’enfance, la Révolution Culturelle, la persécution, la précarité, l’exil, la transmission et la mémoire.
Entre les mains fabuleusement expressives du maître, par une simple torsion des phalanges, les marionnettes s’animent et se déchaînent. Soutenues par l’usage astucieux des images vidéo et de la musique, courtisanes, tigres féroces, moines facétieux et soldats aux kimonos rouges animent avec force, délicatesse et humour de petites saynètes sans paroles, comme autant de poèmes visuels et sonores.
« Comme à l’opéra de Pékin, les vestes volent, les assiettes tournent, les jambes s’envolent dans de mortelles détentes… mais sur une échelle de quelques dizaines de centimètres.
Un spectacle dont l’esthétique est un ravissement pour les yeux.»
Télérama
Cette proposition s’inscrit dans le cadre d’une programmation qui s’éloigne ponctuellement des arts du cirque pour se tourner vers les « arts de prouesse ». Cette échappée féerique au cœur de l’une des traditions chinoises les plus anciennes rappelle, s’il était besoin, l’incroyable richesse créative de la marionnette.
Scénographie, marionnettes :
Yeung Faï
Jeu, manipulation :
Yeung
Faï
Yoann Pencolé
Musique :
Colin Offord
Conception vidéo :
Yilan Yeh
Assistanat :
Yoann Pencolé
Lumière :
Christophe Kehrli
Regard extérieur :
Pauline Thimonnier
Conseiller artistique :
Thierry Tordjman