Un chapiteau vivant ?
Après Les sept planches de la ruse et Sans objet, Aurélien Bory revient pour nous proposer une mise en abîme surprenante...
D’ordinaire, lorsque s’installe un chapiteau de cirque, on est sûr de trouver le spectacle dedans. Mais Aurélien Bory aime déjouer les évidences. Vous entrez sous son chapiteau pour y découvrir... le chapiteau dans lequel vous venez d’entrer ! Comme une poupée russe renferme sa répliqueen plus petit. Le chapiteau est lui-même le spectacle.
Tiré par ses câbles comme une marionnette géante, il s’affaisse, s’élève dans les airs, épouse des formes étonnantes, fait écho aux contorsions et aux mouvements de huit artistes de cirque soumis à une partition très physique.
Dans Géométrie de caoutchouc, c’est comme si quatre spectacles différents se jouaient en même temps : un spectacle pour chaque partie du public installée sur l’un des quatre gradins faisant face à l’un des quatre côtés du chapiteau miniature placé au centre de l’espace. Ainsi, chacun ne voit pas ce que les autres voient, cet incroyable dispositif créant quatre points de vue possibles.
Des rires peuvent provenir d’une partie du public, de la musique retentir d’un autre endroit pendant qu’une toute autre chose se déroule en face. Chaque spectateur est amené à regarder ce qui se passe devant lui, mais également à imaginer
ce qui se produit ailleurs.
Surprise, curiosité et imaginaire sont au cœur de cette nouvelle création qui sculpte l’espace, la toile et les corps.
Avec
Olivier Alenda
Mathieu Bleton
Raphaëlle Boitel
Olivier Boyer
Sarah Cosset
Nicolas Lourdelle
Marlène Rostaing
Yingchun Yu
Conception, scénographie et mise en scène
Aurélien Bory
Collaboration artistique
Pierre Rigal
Musique
Alain Kremski
Lumière
Arno Veyrat
Assistante à la mise en scène
Sylvie Marcucci