Un personnage désabusé se confronte à une foule d’objets improbables : une scie, une feuille de papier, des hélices, des toupies géantes, une faux, un bilboquet... Dans le cadre intime d’une petite piste en bois, sur un air de violoncelle, se jouent les interrogations loufoques de sa vie :
« Si on vivait une seule journée comme le papillon, aurait-on le temps d’être méchant ?... »
« Si je saute en l’air deux secondes et si la terre continue sa course folle dans l’espace, je devrais retomber à 1400 km d’ici »
"Le monde selon le jongleur du Cirque précaire est fait de la matière des jours ordinaires. Mais d’un simple geste, il philosophe sur la vie, la mort, l’amour, le temps et bien d’autres questions essentielles. Julien Candy aime lancer en l’air des évidences aussi drôles qu’étranges, comme ces slogans publicitaires archiconnus qui, mis bout à bout, ridiculisent la morale bien pensante d’une société de (sur)consommation. Balles, objets et mots rebondissent dans les esprits et font sourire... "
Le midi Libre, 21 novembre 2008
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